Avec cette vidéo, vous vous en tirez plutôt bien en France de l’intérieur, même si vous passez pour quelqu’un d’assez vulgaire. Mais si vous venniez en Alsace, pensez-vous pouvoir vous faire comprendre ? La réponse est « oui », grâce à cette unique leçon.
Une recette qui prend du temps, mais qui vaut le coup. Attention cependant à choisir une bonne viande. Celle que j’ai prise (viande hachée porc-veau du supermarché) n’était pas terrible et très grasse.
Une phase critique : l’étalage de la pâte. Si la pâte n’est pas assez fine, il y aura trop peu de ravioles par rapport à la farce préparée, ce qui engendre un reste de farce. Celui-ci se consommera bien par ailleurs, avec des légumes ou dans gratin. La seconde conséquence est plus gènante : le rapport raviole/farce est trop élevé pour chaque raviole. Ainsi, on a l’impression de manger beaucoup de pâte et peu de viande-oignons.
Comment en suis-je arrivée là ?
Je sais, je n’aurais pas dû, c’était une grossière erreur, une décision trop hâtive entrainant des conséquences désastreuses et irréversibles. J’aurais pu prendre mon temps, réfléchir posément, mais avec l’effervescence, l’impatience, la gourmandise… on ne se rend jamais compte sur le coup de ce qui arrive vraiment. Pourtant, on m’avait prévenue… je savais qu’il ne faut pas aller trop vite.
Car oui, les oignons à peine retirés de la poëlle ont réchauffé toute la farce, et une fois étalée sur ma belle pâte, cette dernière s’est mise à fondre ! De dure qu’elle devait être, elle est devenue collante est était impossible à rouler.
A la fac, on nous apprenait qu’il ne faudrait pas seulement publier les recherches qui valident les hypothèses, mais aussi celles qui les invalident, voire même celles qui ne montrent rien du tout, juste pour que les lecteurs puissent apprendre des erreurs des autres.
Appliqué à moi-même, voici mon premier gros échec en cuisine depuis le début de ce blog, à l’occasion de la tentative de Fleischschnecke. Alors il parraît que c’était très bon quand même, mais il ne fallait juste pas savoir que « schnecke » signifie escargot (la viande ayant été quant à elle toujours reconnaissable).
Hé oui, car voici le résultat prévu par Simone… et sur les images suivantes celui obtenu par moi, recto/verso, après un plan de sauvetage savament organisé.
Plus forts que les Bredle, il y a les Double-Bredle, comme dans cette recette de Spitzbuede (garçon pointu ?) à la confiture de fraise-rubarbe. Le plus dur étant de trouver les bonnes tailles d’emporte-pièce (ici un verre et un gobelet de sirop pour la toux) et de bien compter les palets plein et les palets creux pour en avoir autant ! Attention, lorsque les palets sont trop grands (comme sur la photo), la superposition est délicate car le palet du dessus à tendance à se briser…
Voici une recette qui valait le coup d’être testée ! Trouvée sur popottemania dans une rubrique dédiée aux Wihnachtsbredle, elle me rappellait certains biscuits que j’ai déjà goûtés… Leur vrai nom : les boules de Linz fourrées. Je vous laisse avec la recette (qu’on peut facilement doubler) et les images.
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Ingrédients :
– 125g d’amandes en poudre
– 125g de beurre (j’ai mis 100g)
– 125g de sucre (là aussi, j’ai mis 100g)
– 125g de farine
– 1 pincée de clou de girofle en poudre
– 1/2 cuillère à café de cannelle
– 1 pincée de levure chimique (j’ai remplacé par du bicarbonate de soude)
– 1 oeuf
– 1 cuillère à soupe de cacao
– confiture (framboise ou cerise dans la recette, j’avais gelée de coings sous la main)
Procédure :
Sortir le beurre à l’avance. Mélanger la farine avec les amandes, le sucre, la levure, les épices et le cacao.
Faire une fontaine et y mettre l’oeuf battu et le beurre.
Pétrir et mettre en boule, laisser reposer au frais 2 à 3 heures.
Former des petites boules (comme pour faire des truffes), et faire un creux au milieu avec le doigt avant d’y déposer un peu de confiture.
Mettre les boules sur une plaque et faire cuire à 180° pendant 20 minutes environ.
Dans la série des Wihnàchtsbredle, il y a les « macarons ». Ils peuvent se décliner à tous les fruits secs originaires d’Alsace, qui ont ensuite été exportés dans le monde entier, comme par exemple la noix, la noisette, l’amande et la noix de coco.
Les recettes testées ici viennent toujours du même site, toujours en demi-quantité. Il s’agit des Cocosbredle et des Nussbredle, au détail près que je n’avais pas de noix en poudre. J’ai donc fait deux essais : remplacer les noix par des noisettes ou par des amandes. Voici le détail en images.
Le résultat est parfait pour les Cocosbredle. On croit toujours que le blanc d’oeuf suffit, mais je les aime beaucoup avec l’oeuf entier. Pour les variantes des nussbredle, la meilleure des deux est celle aux noisettes. Je pense qu’on peut faire de meilleures choses avec les amandes en poudre.
Un peu en retard pour la Saint Nicolas, voici le moment trouvé pour réaliser les Mannele 2010. La recette provient toujours de Bredele.free.fr… avec un peu plus de sucre que prévu, parce qu’il a coulé trop vite !
Voici les dernières étapes en image :
Après le mélange des ingrédients et la première levée, étaler la pâte.
Formez des bonhommes : soit à l’emporte-pièce, soit en faisant quelques coups de couteau dans un boudin pour séparer bras et jambes. Vous pouvez aussi faire des bon-femmes, avec une robe. Ainsi, vous obtiendrez les pictogrammes pour les toilettes.
Laissez-les lever une seconde fois sur les plaques, puis ajoutez-leur des yeux sur le visage et des boutons sur le vêtement. Des pépites de chocolat ou encore des noisettes et raisins secs feront parfaitement l’affaire. Enfin, badigeonnez-les de jaune d’oeuf pour qu’ils dorent bien et fassent de beaux rêves durant la cuisson.
Ca y’est, vous pouvez les dévorer ! Ou les transformer à votre guise.
Et surtout, gardez-en pour le petit déjeuner : par ce temps, ils vous motiveront à vous lever joyeux de bon matin !
Cet aprem, c’était bredele-party à la maison avec Mamie. Au programme : labkeechle et butterbredle. Les recettes ptoviennent du site Bredele Bredele mais celle des butterbredle était trop beurrée (le beurre s’est mit à fondre au four, et à mettre les biscuits en tas bizarres). Cela dit, ils sont tous très bons, et nous ont permis de passer un agréable moment ensmble. Quelques images de la confection, avec les artistes, la grande nouveauté de l’année (l’Eiffeltorm), et le résultat. Les dernières photos sont à soumettre au concours de T-shirt Natnco.
Voici le deuxième essai de bretzels.
Objectif : faire une double quantité de pâte pour se faire des méga sandwish pour notre déplacement en train et apporter quelques bretzels à nos hôtes du week-end.
Résultat : plutôt concluant. Je n'ai pas fait de progrès dans la forme (un seul ressemble réellement à un bretzel), du coup, je me suis carrément mise à faire des petits pains ronds, mais toujours avec des graines. Après tout, la pâte est la même ; ce sera bon. Pour les gros pains, j'ai mis du fromage rappé comme prévu, et même quelques lardons. On va les couper dans la longueur pour insérer une tranche de jambon, de la salade etc…
Miam !
Crazycil ayant pris hier beaucoup d’avance en matière de cuisinage comme de bloguage, il fallait que je me rattrappe au moins un peu. Cet après-midi a donc contribué à l’essai d’une plus vraie recette du Semetkeuche. Et ce fut une réussite ! Cela ressemble beaucoup à ce que je voulais.
La recette très simple. C’est la même que le Streusselkeuche pour le début (j’ai mis un peu moins de beurre quand même), c’est-à-dire :
