Peut-être parce que Manue en a faite une, peut-être parce que toute la rhubarbe est partie dans la confiture bananes-rhubarbe, ou peut-être encore parce que Seb a acheté 1kg de fromage blanc pour n'en utiliser que 200g dans sa vinaigrette, et peut-être même parce que nous avions des amis de passage le 8 mai… Toujours est-il que j'ai décidé de récidiver avec la tarte au fromage blanc. La recette de Morgenthaler est tout simplement parfaite, autant pour la pâte que pour la garniture (fromage blanc, crême fraiche, jaunes et blancs d'oeufs en neige, fécule de pdt, sucre). Le fromage blanc lève au point qu'il dépasse la pâte et que je n'ai pas osé, sans doute à tort, le faire refroidir à l'envers avant qu'il ne retombe de moitié. Cette mousse reste pour autant légère et se tient magnifiquement bien. Un délice à la texture comme au goût.
D'ailleurs, pensant que mon plat à tarte n'était pas assez haut, je me suis rappelée après l'avoir bien beurré que nous avions une tourtière dont la vendeuse nous avait certifié la possibilité du passage au four sans abîmer le décor.
Je suis par contre toujours tentée d’appeler la pâte sablée "brisée" car elle ne fait que se briser quand on l'étale, quand on la met dans le plat, et quand on la démoule. Mais bon, il parraît que le sable c'est comme ça.
Il manque une photo du résultat final à l'endroit : le dessus était bien sombre et a bien marqué les strilles de la grille de refroidissement. Et biensur, les invités en ont repris (et pas qu'eux).
Pas la peine de vous dépêcher pour passer, il n'y en a plus !