Yahourtière testée

Voici ma première utilisation de la yahourtière de Noël. J'ai fait des yahourts à la vanille, pour une fois non pas avec une petite cuilère d'arôme liquide, mais en laissant infuser une gousse ouverte dans du lait chaud pendant une nuit. Le lendemain matin, je mélange le litre de lait passé avec un yahourt fouetté. Je remplis la moitié des pots de yahourts (6) que je place dans la yahourtière. Et c'est parti pour 9h au tiède. Vous pouvez voir les goutelletes de condensation juste avant l'ouverture. Résultat : les yahourts ont l'air d'avoir bien pris, et j'en goûterai un demain, après un petit passage au frais. En tout cas, la confection est bien plus simple qu'au four ! Merci les frangins !

Cadeaux à manger en cas d’urgence

Pour ce Noël, il y a eu quelques cadeaux faits maison. Le célèbre « kit à cookie » a été rejoint par d’autres recettes dénichées sur différents blogs.

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Recette de la soupe aux deux lentilles : http://www.supertouillette.com/recette/sos-soupe-aux-deux-lentilles-et-curry-en-bocal

Recette du rhum à ranger au placard : http://beaualalouche.canalblog.com/archives/2011/01/15/19936703.html

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Recette du risotto aux champignons : http://www.supertouillette.com/recette/sos-risotto-aux-c-pes-et-aux-girolles-en-bocal

Recette des cookies : http://www.papillesetpupilles.fr/2009/10/cookies-pour-cadeau-gourmand-ou-sos.html/

Recette du riz au lait : http://www.madmoizelle.com/recette-kit-de-riz-au-lait-76588

Personnages en pâte d’amande

Après avoir réalisé la crêche en pain d’épice, il manquait encore les personnages. Un peu de pâte d’amande et de colorant alimentaire, deux mains, et hop ! Voici le résultat de cet après-midi.

Ici, les personnages en détail : un ange qui chante, une Marie, un Joseph, un Jésus dans une mangeoire, un berger suivi de son mouton, et un âne qui passe la tête par la fenêtre en se régalant de foin. Il me restait assez de rose pour pouvoir faire un cochon, mais Seb aurait dit en rentrant que ce n’est pas très casher. Alors j’ai préféré faire des cheveux blonds à Marie.

Rien à voir, mais avec le rab de pâte, j’avais fait quelques gateaux à l’emporte-pièce. J’ai voulu tester le colorant alimentaire sur le glaçage. A vous de juger… en tout cas, pour moi, le violet ne donne pas envie de goûter les gateaux 😉

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Reste plus qu’à savoir qui va manger tout ça !

 

Crêche en pain d’épice

Grand projet du jour : fabriquer une crêche de Noël en pain d’épice. Et ce n’est pas peu dire, car j’ai réellement passé ma journée à construire cette maison, au point de zapper la sieste ! Je vous propose, avant un gros dodo, un petit tour d’horizon des étapes du jour.

Tout d’abord, la confection de la pâte. La recette vient de marmiton, avec de bons commentaires et une blogueuse expérimentée en maisons en pain d’épice, pour en avoir fait tous les ans, satisfaite. On mélange les produits « secs » (farine et épices) puis ceux « soi-disant pas secs » (miel, sucre roux et beurre) et on termine avec les oeufs et des zestes d’orange et de citron. Plus on avance dans cette partie, plus ça sent bon dans la cuisine. La difficulté de cette étape se trouve dans le mélange d’une pâte très dure. Un robot vous sera sans doute d’une bonne aide.

Pendant que la pâte repose au frais, on prépare les gabarits. La difficulté de cette étape réside moins dans mes lacunes de géométrie (le théorème de pythagore, c’est celui que je connais le mieux, si ce n’est le seul) que dans l’estimation de la quantité nécessaire de pâte pour la taille des pièces à choisir. L’expérience à montré que le double de pâte (ce qu’indique marmiton) est doublement suffisant pour une maison de 15 cm de côté, 15 de haut, dont 10 jusqu’au bas du toit.

On récupère la pâte, à pétrire un peu entre les mains avec une poignée de farine, puis étaler sur un demi centimètre d’épaisseur. Pensez à fariner aussi le dessus de la pâte pour faciliter le retrait du gabarit. La découpe comme l’étalage se font très bien. En plus des 2 façaces, 2 côtés, 2 toits, j’ai suivi les conseils de Seb en faisant quelques « poutres » qui permettent de consolider la construction dans les angles et arrêtes. Elles s’avéreront particulièrement utiles pour étayer les toits qui auront tendance à se courber. On peut profiter de l’étape de découpe pour aménager les côtés : porte, fenêtres. Les volets peuvent être collés directement avec un peu de blanc d’oeuf, mais le résultat a montré qu’il aurait mieux valu les coller après cuisson. En effet, en cours de cuisson, la pâte ramolit, semble même fondre et se déforme légèrement. D’ailleurs, évitez de placer la pâte trop haut dans le four, car elle y craquelle.

Après cuisson, on laisse refroidir et durcir sur le balcon et on détache les pièces. Une fois durcies, le montage peut commencer ! La colle de la recette est en très grande quantité. J’ai commencé par en faire un tiers pour éviter que tout durcisse dans mon plat, et je n’ai pas eu besoin d’en refaire : 1 blanc d’oeuf à battre en neige avec 150g de sucre glace. Du ciment ! La douille a été très utile pour l’assemblage, tout comme le mari pour tenir deux murs ensemble et placer quelques épingles dans les angles.

Enfin, il ne reste plus qu’à décorer ! J’ai choisi d’éviter les bonbons, et les amandes, noisettes, raisins secs, paillettes de chocolat en ont bien profité. Du coup, c’est une maison pas très colorée, juste comme je la voulais pour en faire une crêche. Demain, je me charge des bonshommes en pâte d’amande. Allez hop, au dodo !