Crêche en pain d’épice

Grand projet du jour : fabriquer une crêche de Noël en pain d’épice. Et ce n’est pas peu dire, car j’ai réellement passé ma journée à construire cette maison, au point de zapper la sieste ! Je vous propose, avant un gros dodo, un petit tour d’horizon des étapes du jour.

Tout d’abord, la confection de la pâte. La recette vient de marmiton, avec de bons commentaires et une blogueuse expérimentée en maisons en pain d’épice, pour en avoir fait tous les ans, satisfaite. On mélange les produits « secs » (farine et épices) puis ceux « soi-disant pas secs » (miel, sucre roux et beurre) et on termine avec les oeufs et des zestes d’orange et de citron. Plus on avance dans cette partie, plus ça sent bon dans la cuisine. La difficulté de cette étape se trouve dans le mélange d’une pâte très dure. Un robot vous sera sans doute d’une bonne aide.

Pendant que la pâte repose au frais, on prépare les gabarits. La difficulté de cette étape réside moins dans mes lacunes de géométrie (le théorème de pythagore, c’est celui que je connais le mieux, si ce n’est le seul) que dans l’estimation de la quantité nécessaire de pâte pour la taille des pièces à choisir. L’expérience à montré que le double de pâte (ce qu’indique marmiton) est doublement suffisant pour une maison de 15 cm de côté, 15 de haut, dont 10 jusqu’au bas du toit.

On récupère la pâte, à pétrire un peu entre les mains avec une poignée de farine, puis étaler sur un demi centimètre d’épaisseur. Pensez à fariner aussi le dessus de la pâte pour faciliter le retrait du gabarit. La découpe comme l’étalage se font très bien. En plus des 2 façaces, 2 côtés, 2 toits, j’ai suivi les conseils de Seb en faisant quelques « poutres » qui permettent de consolider la construction dans les angles et arrêtes. Elles s’avéreront particulièrement utiles pour étayer les toits qui auront tendance à se courber. On peut profiter de l’étape de découpe pour aménager les côtés : porte, fenêtres. Les volets peuvent être collés directement avec un peu de blanc d’oeuf, mais le résultat a montré qu’il aurait mieux valu les coller après cuisson. En effet, en cours de cuisson, la pâte ramolit, semble même fondre et se déforme légèrement. D’ailleurs, évitez de placer la pâte trop haut dans le four, car elle y craquelle.

Après cuisson, on laisse refroidir et durcir sur le balcon et on détache les pièces. Une fois durcies, le montage peut commencer ! La colle de la recette est en très grande quantité. J’ai commencé par en faire un tiers pour éviter que tout durcisse dans mon plat, et je n’ai pas eu besoin d’en refaire : 1 blanc d’oeuf à battre en neige avec 150g de sucre glace. Du ciment ! La douille a été très utile pour l’assemblage, tout comme le mari pour tenir deux murs ensemble et placer quelques épingles dans les angles.

Enfin, il ne reste plus qu’à décorer ! J’ai choisi d’éviter les bonbons, et les amandes, noisettes, raisins secs, paillettes de chocolat en ont bien profité. Du coup, c’est une maison pas très colorée, juste comme je la voulais pour en faire une crêche. Demain, je me charge des bonshommes en pâte d’amande. Allez hop, au dodo !