Comment en suis-je arrivée là ?
Je sais, je n’aurais pas dû, c’était une grossière erreur, une décision trop hâtive entrainant des conséquences désastreuses et irréversibles. J’aurais pu prendre mon temps, réfléchir posément, mais avec l’effervescence, l’impatience, la gourmandise… on ne se rend jamais compte sur le coup de ce qui arrive vraiment. Pourtant, on m’avait prévenue… je savais qu’il ne faut pas aller trop vite.
Car oui, les oignons à peine retirés de la poëlle ont réchauffé toute la farce, et une fois étalée sur ma belle pâte, cette dernière s’est mise à fondre ! De dure qu’elle devait être, elle est devenue collante est était impossible à rouler.
A la fac, on nous apprenait qu’il ne faudrait pas seulement publier les recherches qui valident les hypothèses, mais aussi celles qui les invalident, voire même celles qui ne montrent rien du tout, juste pour que les lecteurs puissent apprendre des erreurs des autres.
Appliqué à moi-même, voici mon premier gros échec en cuisine depuis le début de ce blog, à l’occasion de la tentative de Fleischschnecke. Alors il parraît que c’était très bon quand même, mais il ne fallait juste pas savoir que « schnecke » signifie escargot (la viande ayant été quant à elle toujours reconnaissable).
Hé oui, car voici le résultat prévu par Simone… et sur les images suivantes celui obtenu par moi, recto/verso, après un plan de sauvetage savament organisé.