un peu de couleur sur les étiquettes !

Vous vous souvenez sans doute de l'article comparatif des différentes écoles d'étiquettes dans nos familles, avec en bonus des étiquettes à télécharger, puis à éditer à votre sauce.
Pour cette fournée cerises griottes et groseilles-bananes, j'ai décidé d'ajouter un peu de couleur à nos étiquettes. Notre imprimante est noir et blanc, mais nous avons quelques crayons de couleur qui trainent. Et à ma grande satisfaction, les couleurs ne bavent pas lorsqu'on trempe le papier dans le lait pour le collage. Voilà le résultat !

PS : J'aurais bien aimé vous montrer tout de suite mes nouvelles boucles d'oreilles en fimo… mais il faut encore les vernir et recoller un bout. C'est pour bientôt !

Réduction de watts

Certains cherchent à augmenter leur puissance; chez nous c’est plutôt la politique de la réduction.

Objectif: réduire la consommation électrique du serveur qui tourne 24h/24.

Outil: un wattmètre, un tournevis, une carte bleue.

Situation initiale: 91W de moyenne au compteur.

Chapitre 1: Changement de la carte mère.

Le vieux Céléron4 montrait ses limites: mono-cœur, puissance dissipée de 60watts au maximum, mémoire limitée et chère, pas de mode basse consommation, adressage 32 bits…

Un petit coup de carte bleue magique et voila qu’un beau Atom D525 avec 4Go de RAM vient remplacer le vieux matériel. Bicœurs, 13watts au maximum, 64 bits. Les perfomances grimpent en flêche et la consommation totale du serveur tombe à 65W de moyenne. Le système reste en 32 bits mais le kernel 64 bits permet d’exploiter toute la mémoire.

Chapitre 2: Remplacement des disques durs

Le serveur était équipé de 3 disques 3″1/2 pour un total de 2.2To brut (1To utile avec le RAID). Les disques ayant plus de 3 ans de fonctionnement non-stop, il était temps de leur donner une retraite bien méritée. La carte CompactFlash de 32Mo qui sert à booter n’est pas concernée.

Le facteur nous a gentillement livré 2 disques 2″1/2 de 1To (un Western Digital et un Samsung) qui sont venus s’ajouter dans le serveur le temps de migrer les partitions.

Premier problème: fixer les disques. 2″1/2 c’est tout petit, et l’espacement des trous de fixation a judicieusement été choisi différent de celui des disques 3″1/2.

Des racks sont vendus dans le commerce, de plus en plus avec la démocratisation des SDD qui sont quasiment tous dans ce format, mais à un prix exhorbitant: 10€ le morceau de tolle plié avec 8 trous (et un gros logo). Un petit tour chez monsieur Bistrouillage permet de se procurer une belle feuille d’aluminium de 0.5mm pour une fraction de cette somme. L’avantage du 0.5, c’est qu’une bonne paire de ciseaux permet de faire toutes les découpes (mais la scie à métaux fonctionne aussi).

Montage, démontage, copie… Une fois les disques installés, il faut encore déclarer et formatter les disques, et déplacer toutes les données.

Comparaison

Enfin une fois migré, je retire les 3 vieux disques et le wattmètre annonce: 41W. o/

 

De la lumière dans la cuisine

Notre cuisine est très sympa, mais l’éclairage se trouve dans notre dos lorsqu’on cuisine sur le plan de travail… On se fait donc de l’ombre, et Seb a monté un plan pour un éclairage à fixer sous les éléments hauts. Objectif : éclairage efficace et esthétique autant que possible, c’est à dire sur mesures.

Voici le plan. Le matériel : deux lattes de bois clair (vendues par longueur de 2m chez Br,Micolage), deux lots de 4 lampes à LED, qu’on peut soit coller soir visser (en promo à ce moment-là chez Akei), et une petite scie sauteuse (à moins de 9 euros chez Leprince Lenchanteur), un ciseau à bois, une perceuse, un tournevis et des vis, un crayon, une gomme, une règle, du scotch, un interrupteur fermé.

On pourrait simplement coller les loupiotes sous les éléments hauts, mais les visser sur des lattes de bois permet de masquer le cablage. Le cablage se retrouve donc au verso des lattes : on prendra soin de les percer pour faire passer le cable de chaque lampe, et de creuser des rigoles pour faire courir les cables jusqu’au bout de la latte. Après quoi, ils passent derrière les éléments hauts, et seul l’interrupteur est visible. Un petit vernissage du bois pour le protéger un temps soit peu de l’humidité des lieux, et il ne reste plus qu’à mettre en place !

Voyez la différence avec et sans lumière… On se fait beaucoup moins d’ombre. Cela valait bien le coup !

 

Abat-jour

Abat-jour du couloir : Réalisé en papier, avec dessin au feutre enrobé d’huile de parafine. Pour fixer le papier, nous avons réalisé des petits trous à l’aide de la machine à coudre, puis cousu les feuilles aux quatre bords sur l’armature métallique.

Abat-jour du séjour (nouveau!) : Réalisé à partir de bandes de tissu fin (voilage) plié en deux, et cousu sur les bords. Les bandes de tissu sont fixées à l’armature par quelques points du couture, seulement sur le bord du haut. Elles pendent librement. Nous hésitons à ajouter quelques bandes pendantes blanches (des chutes de rideaux) ou à en enrouler en tourbillon autour du cylindre.

Etagère-porte-clés

Voilà aujourd’hui l’aboutissement d’un long bricolage, fruit d’une étroite collaboration entre nous deux durant 7 étapes, dont les premières en short au milieu des cartons et les dernières en pull et sous-pull.

Avant tout, l’achat des matériaux chez Monsieur Br. : un porte-manteau tout prêt en bois et quelques planches de bois d’après certaines mesures. Avec ceci, des vis et du fil de fer épais, sans oublier la peinture !

Etape 1 : peindre le porte-manteau et tracer un contour sur la planche

Etape 2 : découpage à la scie d’après un tracé de crayon, puis limage des bords

Etape 3 : peinture de la planche découpée

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Etape 4 : assemblage des pièces, à la colle à bois puis à la vis

Etape 5 : peinturlure des nouvelles pièces, suivie de trois couches de vernis

Etape 6 : fixage des petits crochets

Etape 7 : fixage au mur (on vous passe les perçages) et misage de plein de fourbi !

Et voilà ! J’espère perdre mes clés moins souvent dorénavent !

Caches made by Koocotte

Notre appartement se trouve dans un immeuble récent, très bien isolé. On aprécie le double vitrage, mais dans chaque pièce une aération laisse pénétrer beaucoup d’air froid en ce moment. Au point où on sent des courants d’air, et que le thermostat du chauffage ne s’éteind plus ! Allons bon, pourquoi subir des courants d’air dans un appartement si bien isolé ? Ne sommes-nous pas capables d’ouvrir la fenêtre lorsqu’il faut aérer, et la fermer lorsqu’il faut chauffer ?

Si ! Voici comment nous avons procédé :

Préparer un patron, et découper des pièces de feutrine. Les coudre. Profitez-en pour mettre un peu de couleur sur vos fenêtres !

Coller des aimants sur les pièces de feutrine, ainsi que sur les aérations, à l’aide d’une colle appropriée. Veiller à bien repérer leurs emplacements et les polarités avec un point de feutre indélébile, ainsi qu’à bien nettoyer les aérations.

Lorsque tout est sec, remettre les aérations à leur place et y aimanter les pièces de feutrine.

La tour est joué ! Vos aérations sont moins puissantes, et lorsque le premier du froid ou du locataire repartira, vous pourrez ôter vos caches. Si nécessaire, appliquer une touche de peinture blanche sur les aimants.

 

Tout est bon dans le potimarron

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Tout le monde aime la soupe de potimarron. Mais attention, ne jettez pas les graines du cucurbitacé !
Une fois lavées à l'eau froide et bouillies à l'eau chaude (très chaude puisqu'elle boue), faites-les griller dans une poelle avec de l'huile et du sel (protégez-vous des projections). Une fois bronzées, séchez-les dans un papier absorbant, puis rangez-les dans un pot.
Vous pourrez les sortir en apéritif ou dans une salade, où elles ajoutent du croquant et de la couleur !

Etiquettes à confiture

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Ca y’est, la confiture est en pot et refroidit doucement. Que faire pendant ce temps ? Préparer des étiquettes ! En plus, il en faut beaucoup ; pas un instant à perdre ! Attention, avant de vous lancer dans l’étiquettage, prennez le temps de choisir la méthode qui vous convient le mieux.

L’école Schaeffer :
– récupérer durant l’année les chutes de papier collant, du type étiquettes postales
– les couper en petits carrés, maximum 1cm de côté : vous en obtenez beaucoup !
– inscrire la première lettre du fruit composant la confiture et les deux derniers chiffres de l’année en cours (normalement, ça rentre). Par exemple : Q10 pour une confiture de Quetsches réalisée en 2010. Attention, si vous faites de la confiture de Pommes ou Poires, pensez à remplacer le P des pommes par le A des Apfel, qui vous évitera de confondre les deux fruits tout en respectant la convention du Schnaps.
– enfin, coller les petites étiquettes sur les pots.Points forts de l’école Schaeffer :
– économie de papier et d’encre
– étiquette discrette
– transmission du code familialL’école Kœchlin :
– allumer l’ordinateur
– chercher sur internet le nombre d’or
– à l’aide d’Open Office Drawer, réaliser des rectangles respectant les meilleures proportions
– inscrire au centre le nom du fruit, sa provenance, le mois et l’année de confection. Par exemple : Confiture de Mirabelles d’Heiligenstein Août 2010.
– modifier la forme du cadre, la police de carractère, et l’illustration (optionnelle) selon la fantaisie du moment
– copier-coller sur toute la page
– imprimer, découper soigneusement
– tremper dans une coupelle de lait, puis appliquer contre les pots : ça colle !Points forts de l’école Kœchlin :
– belles étiquettes, faciles à repérer sur le pot
– transmission d’information primordiales
– le collage au lait permet un décollage rapide et propre à l’eau pour récupérer le pot l’année suivante

Ecole Koocotte :
Inspirée majoritairement de l’école Kœchlin, elle permet de sauter les premières étapes fastidieuses en enregistrant le fichier source entre deux confitures. Tennez, justement, voici un fichier source en cadeau pour vous !

Points forts de l’école Koocotte :
– plus besoin de chercher le nombre d’or

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Bonus photo : panorama des étiquettes qu’on arrive même à lire !