Vous vous souvenez sans doute de l'article comparatif des différentes écoles d'étiquettes dans nos familles, avec en bonus des étiquettes à télécharger, puis à éditer à votre sauce.
Pour cette fournée cerises griottes et groseilles-bananes, j'ai décidé d'ajouter un peu de couleur à nos étiquettes. Notre imprimante est noir et blanc, mais nous avons quelques crayons de couleur qui trainent. Et à ma grande satisfaction, les couleurs ne bavent pas lorsqu'on trempe le papier dans le lait pour le collage. Voilà le résultat !
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La pâte de coings
La recette n’est pas bien compliquée, mais le séchage prend du temps. Mieux vaut ne pas le savoir avant de commencer. Enfin, il faut découper la pâte en morceaux. Vous les préférez en forme de gros coeur ou en forme de petites briques ?
Bonus photos : les pâtes de coing rangées dans des boîtes repeintes.
Le Rumtopf
Le Rumtopf est une délicieuse manière d'agrémenter les fruits pour l'hiver, qui a entièrement conquis Sébastien.
Tout d'abord, il vous faut vous procurer un pot : de préférence en grès, un bocal en verre fera aussi l'affaire.
Ensuite, il vous faut des fruits, du sucre et de schnaps (qui pourra être remplacé par du Rhum blanc en cas de bocal en verre transparent, permettant de garder la couleur des fruits) pour les conserver.
Le Rumtopf se prépare par couches successives : une couche par sorte de fruit, 100g de sucre, et compléter au schnaps pour que le tout baigne. On ajoute ensuite les couches suivantes selon la saison : fraises, cerises, melon, framboises, groseilles… avec à chaque fois sa dose de sucre et de schnaps. Puis on range le pot dans un placard.
Le Rumtopf macère au moins 2 à 3 mois. Chez nous, on commence à en manger le 1er décembre, pour l'anniversaire de Maman, avec une boule de glace à la vanille.
Cette année, nous avons reçu un joli pot à Rumtopf en cadeau de mariage. On l'a choisi bien grand, et on espère mieux le remplir l'année prochaine. En attendant, on se rejouit que décembre approche !
Etiquettes à confiture
Ca y’est, la confiture est en pot et refroidit doucement. Que faire pendant ce temps ? Préparer des étiquettes ! En plus, il en faut beaucoup ; pas un instant à perdre ! Attention, avant de vous lancer dans l’étiquettage, prennez le temps de choisir la méthode qui vous convient le mieux.
– récupérer durant l’année les chutes de papier collant, du type étiquettes postales
– les couper en petits carrés, maximum 1cm de côté : vous en obtenez beaucoup !
– inscrire la première lettre du fruit composant la confiture et les deux derniers chiffres de l’année en cours (normalement, ça rentre). Par exemple : Q10 pour une confiture de Quetsches réalisée en 2010. Attention, si vous faites de la confiture de Pommes ou Poires, pensez à remplacer le P des pommes par le A des Apfel, qui vous évitera de confondre les deux fruits tout en respectant la convention du Schnaps.
– enfin, coller les petites étiquettes sur les pots.Points forts de l’école Schaeffer :
– économie de papier et d’encre
– étiquette discrette
– transmission du code familialL’école Kœchlin :
– allumer l’ordinateur
– chercher sur internet le nombre d’or
– à l’aide d’Open Office Drawer, réaliser des rectangles respectant les meilleures proportions
– inscrire au centre le nom du fruit, sa provenance, le mois et l’année de confection. Par exemple : Confiture de Mirabelles d’Heiligenstein Août 2010.
– modifier la forme du cadre, la police de carractère, et l’illustration (optionnelle) selon la fantaisie du moment
– copier-coller sur toute la page
– imprimer, découper soigneusement
– tremper dans une coupelle de lait, puis appliquer contre les pots : ça colle !Points forts de l’école Kœchlin :
– belles étiquettes, faciles à repérer sur le pot
– transmission d’information primordiales
– le collage au lait permet un décollage rapide et propre à l’eau pour récupérer le pot l’année suivante
Ecole Koocotte :
Inspirée majoritairement de l’école Kœchlin, elle permet de sauter les premières étapes fastidieuses en enregistrant le fichier source entre deux confitures. Tennez, justement, voici un fichier source en cadeau pour vous !
Points forts de l’école Koocotte :
– plus besoin de chercher le nombre d’or
Bonus photo : panorama des étiquettes qu’on arrive même à lire !
Une sortie « pommes » à Schill.
Souvenir de notre seconde sortie « pommes » de la saison 2010, avec Paul et Dany. Plus humide qu’à la première, il fallait tout de même rapporter quelques photos en souvenir !
Cueillir dans l’arbre, rammasser sous l’arbre, remplir les sacs et les cageots, fermer les sacs, charger la charette, et conduire le tracteur à l’arbre suivant. De belles tartes et compotes à l’horizion, et surtout des centaines de litres de jus pour toute l’année.