Ce mardi, c'est mon jour non-travaillé. Je suis allée à la crèche pour donner un petit renfort pendant la formation de deux salariées… et me voici de retour à la maison, un bébé à la sieste, et une petite faim au ventre. 13h40, plus envie de cuisiner… que vais-je manger ? C'est à ce moment que je me rappelle du "Miam aux fruits" dont m'a parlé une collègue la semaine dernière. "Je pensais que j'aurais faim plus tôt que d'habitude, mais non, ça tient bien !" Justement, j'ai des graines en stock que j'aimerais utiliser pas seulement dans la salade. Hop, c'est parti : je retrouve très facilement la recette sur internet, et je me lance comme je peux.
Parce que biensur, je n'ai pas tous les ingrédients…

Voici donc le Miam comme je peux :
Ecraser 1/2 banane (couper l'autre moitié pour le goûter de Siméon)
Ajouter 2 cs d'huile végétale (isio 4 fera l'affaire) et mélanger pour faire une mayonnaise.
Ajouter 2 cs de graines de sésame et de lin finement hachées
Ajouter 2 cs de graines de tournesol
Et là j'aurais pu ajouter aussi des amandes hachées ou des noix, mais bon, je n'y ai pas pensé. Comme quoi il ne suffit pas d'avoir les ingrédients dans le placard…
Puis ajouter 2 cc de jus d'orange (pas de citron en stock!)
Enfin, couper des fruits frais à ajouter : hop, je mets des pommes et j'en coupe une pour Siméon.

Le goût est délicieux. La banane sucre bien le tout, et l'acidité de fruits est compensée par la douceur des graines. Ca se mâche, se déguste… pendant que la compote du bébé cuit. Un genre de barre de céréale pas sèche et aux fruits frais.
Bref, le Miam, même comme on peut, c'est bon. Et pas qu'au ptit dèj.

Les couches et le lait sont au moins deux fois moins chers en Allemagne qu’en France. Alors de temps en temps, on fait le stock pour un bon mois et demi.

Et on en profite aussi pour s’approvisionner d’autres produits.

La cuisine est très opérationnelle, mais il reste toujours quelques finitions sur la liste des choses à faire. Celle-ci s’est vue un nouvel item coché hier, et un autre avant-hier : l’étagère en chêne et l’éclairage du plan de travail.
Malheureusement, Seb a bricolé samedi en mon absence. Vous ne le verrez donc pas arborant une scie circulaire. Et lorsque nous avons vissé l’étagère, nous avions besoin de nos quatre bras ; pas un seul ne restait pour saisir l’appareil photo. Mais le résultat est là, et même huilé deux fois !

En revanche, pour la pose de l’éclairage, vous avez droit à une petite illustration. En voici les étapes.

1) le matériel, inspiré de la cuisine de Greg : des réglettes en alu profilées en L pour ne pas être ébloui (M. Brico) et une bande de LED blanc chaud (internet)
2) faire des trous dans les réglettes au niveau des montants du mobilier puis faire des trous dans le mobilier au niveau des trous des réglettes, à environ 13 cm du mur (le mur n’étant pas droit)
3) visser les réglettes dans le mobilier
4) coller la bande de LED autocollante dans les réglettes
5) brancher, allumer, lire une recette !

J’ai enfin remplacé les plantes côté intérieur par des rideaux ! Voici donc une vue de notre « jardin » depuis le séjour et la cuisine.

Un aperçu de nos cultures sur balcon pour cette saison.

Les fraisiers viennent de Waltenheim. Caro nous a sélectionné 4 pieds qui fleurissaient déjà. Il a suffit de les mettre en jardinière, et cette semaine nous récoltons les premières fraises. Elles sont très bonnes ! Les stolons se développement bien aussi, ce qui ouvre de bonnes perspectives pour l’année prochaine.

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Les graines de tomate ont été mises à germer début avril. Les petites pousses ont été mises en terre, puis dans des grands pots. Les tuteurs ont dû grandir progressivement… Les plants de tomate ont tous faits des petites fleurs et dépassent actuellement la hauteur de la rambarde. Un des plants, plus petits que les autres, a poussé spontanément depuis le compost. C’est une autre variété, dégustée l’an passé. Mais laquelle ? Nous le saurons quand il portera des fruits !

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Dans un coin non-comestible, on peut voir un pot de tournesols et un pot de fleurs. Les tournesols ont poussé d’abord très vite, puis stagnent depuis quelques semaines. Ils sont devenus jaunes (trop d’eau ?) et on attrappé des pucerons que j’essaie de faire fuir par aspertion d’eau savoneuse. Les oeillets d’inde de Mme Rieth et les capucines du pot de fleur devraient aussi aider.

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Les fleurs, tout comme les tomates cerises, ont été semées tardivement (il y a 2 semaines),  mais elles finiront bien par décorer ce balcon. Une des variété est grimpante. On voit aussi au sol un tas de courges, qui ont poussé spontanément depuis le compost, mais ont envahi mes semis. J’en ai conservé simplement 3, sans savoir s’il sagit de courgettes ou de potimarons. En espérant que l’avenir nous le dira !

Pas vraiment. Voici un aperçu des journées (sans compter les soirées et les nuits)

Peut-être parce que Manue en a faite une, peut-être parce que toute la rhubarbe est partie dans la confiture bananes-rhubarbe, ou peut-être encore parce que Seb a acheté 1kg de fromage blanc pour n'en utiliser que 200g dans sa vinaigrette, et peut-être même parce que nous avions des amis de passage le 8 mai… Toujours est-il que j'ai décidé de récidiver avec la tarte au fromage blanc. La recette de Morgenthaler est tout simplement parfaite, autant pour la pâte que pour la garniture (fromage blanc, crême fraiche, jaunes et blancs d'oeufs en neige, fécule de pdt, sucre). Le fromage blanc lève au point qu'il dépasse la pâte et que je n'ai pas osé, sans doute à tort, le faire refroidir à l'envers avant qu'il ne retombe de moitié. Cette mousse reste pour autant légère et se tient magnifiquement bien. Un délice à la texture comme au goût.
D'ailleurs, pensant que mon plat à tarte n'était pas assez haut, je me suis rappelée après l'avoir bien beurré que nous avions une tourtière dont la vendeuse nous avait certifié la possibilité du passage au four sans abîmer le décor.
Je suis par contre toujours tentée d’appeler la pâte sablée "brisée" car elle ne fait que se briser quand on l'étale, quand on la met dans le plat, et quand on la démoule. Mais bon, il parraît que le sable c'est comme ça.
Il manque une photo du résultat final à l'endroit : le dessus était bien sombre et a bien marqué les strilles de la grille de refroidissement. Et biensur, les invités en ont repris (et pas qu'eux).
Pas la peine de vous dépêcher pour passer, il n'y en a plus !

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