De la lumière dans la cuisine

Notre cuisine est très sympa, mais l’éclairage se trouve dans notre dos lorsqu’on cuisine sur le plan de travail… On se fait donc de l’ombre, et Seb a monté un plan pour un éclairage à fixer sous les éléments hauts. Objectif : éclairage efficace et esthétique autant que possible, c’est à dire sur mesures.

Voici le plan. Le matériel : deux lattes de bois clair (vendues par longueur de 2m chez Br,Micolage), deux lots de 4 lampes à LED, qu’on peut soit coller soir visser (en promo à ce moment-là chez Akei), et une petite scie sauteuse (à moins de 9 euros chez Leprince Lenchanteur), un ciseau à bois, une perceuse, un tournevis et des vis, un crayon, une gomme, une règle, du scotch, un interrupteur fermé.

On pourrait simplement coller les loupiotes sous les éléments hauts, mais les visser sur des lattes de bois permet de masquer le cablage. Le cablage se retrouve donc au verso des lattes : on prendra soin de les percer pour faire passer le cable de chaque lampe, et de creuser des rigoles pour faire courir les cables jusqu’au bout de la latte. Après quoi, ils passent derrière les éléments hauts, et seul l’interrupteur est visible. Un petit vernissage du bois pour le protéger un temps soit peu de l’humidité des lieux, et il ne reste plus qu’à mettre en place !

Voyez la différence avec et sans lumière… On se fait beaucoup moins d’ombre. Cela valait bien le coup !

 

Beignets de mardi gras

Pas eu le temps de les préparer mardi… mais je me suis ratrappée jeudi. Pour ma première, c’était plutôt réussi, hormis les quantités (1kg de farine). Hé oui, comme d’habitude, Simone indique au moins le double du nécessaire ! Ce ne fut pas pour déplaire à mes collègues, ni à ceux de Seb, encore moins au groupe d’étude biblique du jeudi soir, ni même à tante Suzane. Bref, j’ai un an pour me demander si je fais la même quantité la prochaine fois, ou la moitié !

La réalisation dure longtemps, notamment avec les deux levées, et surtout le bain d’huile où il faut être présent tout en gardant la Knack-attitude. Mon instant préféré fut le découpage des ronds au verre. J’ai testé différentes cuisson, et les beignets un peu brunis sont les meilleurs (les blancs sont à la limite du peu cuit et les bruns foncés plus croquants).

Le voyage des pères.

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Voilà une série de trois albums de David Ratte, sortis entre 2005 et 2007, qu’on ne se lasse pas de lire, d’admirer, de prêter et d’offrir. L’histoire se passe en Israël, au temps de l’occupation romaine. Jonas, Alphée et Zébédée s’engagent tous les trois dans un long voyage à la recherche de leurs fils, devenus disciples de Jésus. Leur périple est marqué de nombreuses rencontres dont ils ne rentreront pas indemnes… le lecteur non plus d’ailleurs.

L’idée est originale, racontée avec beaucoup d’humour, des répliques poignantes, et de superbes dessins. L’histoire se veut romancée, mais proche du possible, emprunte d’humanité et d’évangile.

En illustration : les couvertures et une sélection d’extraits. Disponible en vraie librairie et sur amazon.

On me dit dans mon oreillette qu’un nouvel opus est sorti en février… « L’exode selon Yona ».

Première tentative d’ourelet

Pour resituer le contexte, rappellons que la fin des soldes approche. J’en ai profité pour m’acheter un pantalon. Et quand on mesure 1 mettre chais-plus-combien comme moi, qui dit achat de pantalon, dit couturage d’ourelets.

Le samedi après-midi approche… occasion idéale pour s’y mettre ! Seb est occupé à la maison, il va donc pouvoir m’installer la machine et venir me la rebooter à chaque plantage, ou me rappeller les bonnes commandes. Mais c’est aussi le bon moment pour se rappeller des milliers de noyaux de cerise nettoyés cet été qui trainent encore dans un carton, attendant désespérément leur demeurre définitive… Leurs petits yeux mouillés me fixent avec tellement d’insistance que je ne résiste plus. Je finis par prendre pitié d’eux, ainsi que (de l’autre main) des vieux tissus et une paire de ciseaux.

Vous l’aurez compris, cet après-midi fut sujet à de nombreuses transformations :

  • objectif « ourelet » en objectif « coussin »
  • pantalon à braguette cassée en housse de coussin
  • traversin troué en sac à noyaux de cerises
  • cannette pleine en cannette vide

Et il faudra trouver un autre samedi pour faire les ourelets !

Comment commence l’évangile selon Marc ?

Nouvelle expérience : OIA à l’école primaire.

Les élèves commencent par lire le premier chapitre de Marc. Ensuite, quelques consignes au tableau : donner un titre qui résume chaque partie, choisir une des parties et noter les mots difficiles, les questions et ce qu’on apprend sur Jésus.

La lecture est individuelle, puis le travail se fait par deux ou trois. Je passe dans les rangs pour donner un coup de pouce…

– Alors, quel titre as-tu trouvé pour la première partie ?

– « La naissance de Jésus ».

– Ah bon ? Tu es sûr que le texte parle de la naissance de Jésus ?

– Oui, ici, c’est écrit « Jésus-Christ ».

– Et qu’est-ce qu’il fait Jésus ?

– Ben, « Christ », ça veut dire « est né », donc c’est la naissance de Jésus.

– Ah, il va falloir noter « Christ » dans la liste des mots difficiles…

Expérience tout de même positive, car les autres propositions pour les versets 1 à 20 étaient « baptême de Jésus », « Jésus est baptisé » et « de nouveaux amis ». La suite à la prochaine séance…

Les ravioles de Simone

Une recette qui prend du temps, mais qui vaut le coup. Attention cependant à choisir une bonne viande. Celle que j’ai prise (viande hachée porc-veau du supermarché) n’était pas terrible et très grasse.

Une phase critique : l’étalage de la pâte. Si la pâte n’est pas assez fine, il y aura trop peu de ravioles par rapport à la farce préparée, ce qui engendre un reste de farce. Celui-ci se consommera bien par ailleurs, avec des légumes ou dans gratin. La seconde conséquence est plus gènante : le rapport raviole/farce est trop élevé pour chaque raviole. Ainsi, on a l’impression de manger beaucoup de pâte et peu de viande-oignons.

Ech(n)ec

Comment en suis-je arrivée là ?

Je sais, je n’aurais pas dû, c’était une grossière erreur, une décision trop hâtive entrainant des conséquences désastreuses et irréversibles. J’aurais pu prendre mon temps, réfléchir posément, mais avec l’effervescence, l’impatience, la gourmandise… on ne se rend jamais compte sur le coup de ce qui arrive vraiment. Pourtant, on m’avait prévenue… je savais qu’il ne faut pas aller trop vite.

Car oui, les oignons à peine retirés de la poëlle ont réchauffé toute la farce, et une fois étalée sur ma belle pâte, cette dernière s’est mise à fondre ! De dure qu’elle devait être, elle est devenue collante est était impossible à rouler.

A la fac, on nous apprenait qu’il ne faudrait pas seulement publier les recherches qui valident les hypothèses, mais aussi celles qui les invalident, voire même celles qui ne montrent rien du tout, juste pour que les lecteurs puissent apprendre des erreurs des autres.

Appliqué à moi-même, voici mon premier gros échec en cuisine depuis le début de ce blog, à l’occasion de la tentative de Fleischschnecke. Alors il parraît que c’était très bon quand même, mais il ne fallait juste pas savoir que « schnecke » signifie escargot (la viande ayant été quant à elle toujours reconnaissable).

Hé oui, car voici le résultat prévu par Simone… et sur les images suivantes celui obtenu par moi, recto/verso, après un plan de sauvetage savament organisé.