Encore une pas-tarte

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Après avoir fait un stock de graines et céréales au DM à Kehl, voici le test d’une non-pâte à tarte simplicime.
La recette tient en trois phrases : Mélanger 75g de graines de sésame avec 1 cuillère à soupe de miel. Tapisser un moule (se mouiller les doigts à l’eau froide pour ça), et cuire 10 min à 180°C. Laisser entièrement refroidir avant de démouler.

Verdict : délicieux ! Un goût grillé-caramélisé. Seul le démoulage s’avère difficile ; je mettrai de l’huile au fond des moules silicone la prochaine fois.
J’y ai ajouté ensuite une cuillère de yaourt et une demi-fraise.

Yaourts surprise

Voici la fournée de yaourts d’hier. Je les ai appelés surprise parce que c’est la première fois que je tente ces deux parfums gourmands et que je ne les ai dévoilés à personne : chocolat et crême de spéculoos.
Le résultat sent délicieusement bon, que ce soit pendant la confection (j’ai fait fondre les ingrédients dans le lait chaud) comme lorsqu’on ouvre la yaourtière !
Voici quelques images, pour vous qui ne pouvez ni sentir, ni goûter…

C’est pas d’la tarte !

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C’est le titre d’un chouette livre de recettes que j’ai reçu à Noël. Chouette, parce que les recettes sont originales, pas compliquées, et les photos toutes colorées. La particularité, c’est de proposer des tartes (salées comme sucrées) qui ne se font pas avec une pâte traditionnelle. Eh oui, pourquoi toujours varier le contenu de la tarte et non le fond ? On trouve donc des fonds de tarte aux céréales, aux graines et aux fruits secs, aux fruits et aux légumes… et je ne vous parle même pas de la garniture !

Maintenant que la cuisine est opérationnelle, il était temps de tester une de ces tartes !

Le soucis, c’est que toutes ces recettes comportent des ingrédients qu’on n’a pas sous la main en temps normal. Déjà, j’étais contente d’avoir du curcuma en stock, ainsi que de la semoule à couscous et du bouillon de légumes. Bon, peut-être que vous, vous utilisez régulièrement du tofu soyeux, du lait de riz, de la farine de chataigne, du sirop de manioc, de la levure maltée, du quinoa, du tahini, du lait de soja, etc ? Mais pas moi. Donc il faut absolument les acheter, et pas forcément juste à la coop du coin… d’ailleurs y’a des produits que je ne sais pas encore où trouver. Pas étonnant, puisque je lis que l’auteure, Fannie Denault, publie sur ce blog : http://mitainecarlate.canalblog.com

 Du coup, en feuillettant attentivement le livre, j’ai trouvé un fond de tarte qui allait bien, et me suis lancée dans la « Tarte-couscous au curcuma et au brocoli ». Je me suis permise un petit écart pour le contenu… Ben oui, courgettes ou brocoli, c’est du légume vert, ça doit bien être interchangeable. Et pour le tofu soyeux de la garniture… ben je tente de remplacer par un oeuf et du lait ! Peut-être un peu trop de lait d’ailleurs, car il a coulé à travers le fond de tarte au couscous-curcuma. Et devinez quoi ? Il ne me restait plus beaucoup de graines de sésame, j’ai donc complété par du pavot pour la déco, avec un peu de fromage rappé en bonus.

Allez, la prochaine, ce sera la polen-tarte, dès que je trouve du lait de riz ! En attendant, je verrais bien la tarte-couscous chocolat-coco au citron vert…

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Pour fêter l'opérationalité de la demi-cuisine, et du même coup de notre nouveau four, nous nous sommes lancé dans une tarte à l'oignon. On va devoir faire un peu de progrès en connaissance du four, car notre plat s'est avéré noirci sur le dessus et pas assez cuit sur le dessous… la faute à la fonction "grill" sur la fin de cuisson. C'était très bon quand même, et on est tout content.

Pas besoin d’une cuisine pour faire un dessert

Ayant découvert récemment que le mascarpone n’était pas au lait cru (mais lait pasteurisé, crême pasteurisée) et qu’ainsi je me suis privée à deux reprises de dessert face à d’alléchants tiramisus au Troc’ afé (une fois au café, une fois à la framboise et speculoos), j’ai décidé de prendre ma revanche.

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Cela tombe bien, car pour faire un tiramisu, nul four nécessaire. Il suffit de mélanger les ingrédients, les monter ensemble, et faire passer au frigo. J’ai trouvé plusieurs recettes sans oeufs (crus) sur marmiton, et sans café parce que Seb n’aime pas. On peut donc faire de bons desserts version pomme, pomme-poire, et autres. J’ai choisi d’y mettre les framboises surgelées que Seb m’a apportées avec le mascarpone, et de mélanger les ingrédients au feeling, en goûtant (très) régulièrement.

La recette du jour que vous pouvez suivre sur les photos ci-dessous en version « gobelet », pour 4 portions (2 gobelets + 2 cocottes) :

  • réduire en miette 8 speculoos à l’aide d’un rouleau à pâtisserie
  • mélanger dans un bol le mascarpone (250g) avec du fromage blanc (4 cuillères à soupe, ou plus pour rendre la préparation plus légère) et de la crême fraiche. Y ajouter du sucre roux selon votre goût et une cuillerée de cacao pour parfumer le tout.
  • préparer les fruits (ici dégeller les framboises, sinon couper des pommes en morceaux).
  • Démarrer le montage dans l’ordre : 2 cuillères à café de miettes de speculoos, 1 cuillère à soupe de fromage (j’en avais mis 2 et c’est un peu trop), une couche de framboises, 1 nouvelle cuillère à soupe de fromage, et pour finir quelques pépites de chocolat ou du cacao pour décorer avec 4 petits fruits restant.
  • Mettre vos pots au frigo.

On a beaucoup aimé pour le dessert de midi ! Facile à faire, même sans four, même sans cuisine, et même assis, …et facile à manger. Comme précisé, on peut sagement réduire la quantité de laitage pour alléger la portion de dessert, et modifier la proportion mascarpone/fromage blanc dans le même but.

La yaourtière, c’est fait pour faire des yaourts.

On m'a appris à la fac qu'il était important de publier aussi ses échecs. Bon, aucune revue de veut de votre papier, mais là on s'en fout puisque c'est notre blog à nous. Na.
Donc, comme annoncé, voici une recette-échec, qui pourtant avait l'air bien alléchante, trouvée sur ce blog http://cendrine29.over-blog.com/article-gateaux-vanille-chocolat-en-yaourtiere-multidelices-69210219.html :

– un pot de yahourt nature
– 2 pots 1/2 de farine
– 1/2 pot de sucre
– 1/2 pot d'huile
– 1 sachet de levure
– 3 oeufs
– arôme vanille

Mélanger tous les ingrédients. Séparer la pâte en deux, et ajouter du cacao dans l'une des deux. Verser dans des pots la préparation vanille jusqu'à mi-hauteur, compléter d'un peu de préparation au cacao et terminer avec le reste de préparation vanille (ça fait un sandwish).
Cuire 20 minutes dans la yaourtière.

Et c'est cette dernière phrase qui déclenche tout le problème. Me disant que sans four, je pourrais tenter une recette de gâteau à la yaourtière, je me lance. Sauf que voilà, au moment de la cuisson rien ne se passe, même après 60 minutes. Pire, la pâte lève très légèrement, suffisamment pour déborder de mon moule, mais sans cuire, restant bien liquide.

Comment rattraper le coup ? Au micro-ondes bien sûr. Pourquoi ne pas l'avoir fait dès le début ?

Ni une, ni deux, je change mon moule d'appareil (vive les débordements), et je lance la cuisson en trois fois deux minutes. Le résultat est pas mal au goût sans être exceptionnel, très agréable et léger en texture, mais la surprise c'est biensûr le débordement de partout. Beaucoup trop de pâte et de levure pour mon espace-moule. Mais au moins, maintenant, on a du gateau.

Moralité : la yaourtière, c'est fait pour faire des yaourts. D'ailleurs, ma fournée vanille et fleur d'oranger devrait bientôt être prête !
La raison de l'échec : l'auteur de la recette possède une yaourtière Seb 3 en 1, avec une fonction "cuisson de dessert lacté" dont on ne connaît pas le détail du fonctionnement (par exemple la température).

Personnages en pâte d’amande

Après avoir réalisé la crêche en pain d’épice, il manquait encore les personnages. Un peu de pâte d’amande et de colorant alimentaire, deux mains, et hop ! Voici le résultat de cet après-midi.

Ici, les personnages en détail : un ange qui chante, une Marie, un Joseph, un Jésus dans une mangeoire, un berger suivi de son mouton, et un âne qui passe la tête par la fenêtre en se régalant de foin. Il me restait assez de rose pour pouvoir faire un cochon, mais Seb aurait dit en rentrant que ce n’est pas très casher. Alors j’ai préféré faire des cheveux blonds à Marie.

Rien à voir, mais avec le rab de pâte, j’avais fait quelques gateaux à l’emporte-pièce. J’ai voulu tester le colorant alimentaire sur le glaçage. A vous de juger… en tout cas, pour moi, le violet ne donne pas envie de goûter les gateaux 😉

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Reste plus qu’à savoir qui va manger tout ça !

 

Crêche en pain d’épice

Grand projet du jour : fabriquer une crêche de Noël en pain d’épice. Et ce n’est pas peu dire, car j’ai réellement passé ma journée à construire cette maison, au point de zapper la sieste ! Je vous propose, avant un gros dodo, un petit tour d’horizon des étapes du jour.

Tout d’abord, la confection de la pâte. La recette vient de marmiton, avec de bons commentaires et une blogueuse expérimentée en maisons en pain d’épice, pour en avoir fait tous les ans, satisfaite. On mélange les produits « secs » (farine et épices) puis ceux « soi-disant pas secs » (miel, sucre roux et beurre) et on termine avec les oeufs et des zestes d’orange et de citron. Plus on avance dans cette partie, plus ça sent bon dans la cuisine. La difficulté de cette étape se trouve dans le mélange d’une pâte très dure. Un robot vous sera sans doute d’une bonne aide.

Pendant que la pâte repose au frais, on prépare les gabarits. La difficulté de cette étape réside moins dans mes lacunes de géométrie (le théorème de pythagore, c’est celui que je connais le mieux, si ce n’est le seul) que dans l’estimation de la quantité nécessaire de pâte pour la taille des pièces à choisir. L’expérience à montré que le double de pâte (ce qu’indique marmiton) est doublement suffisant pour une maison de 15 cm de côté, 15 de haut, dont 10 jusqu’au bas du toit.

On récupère la pâte, à pétrire un peu entre les mains avec une poignée de farine, puis étaler sur un demi centimètre d’épaisseur. Pensez à fariner aussi le dessus de la pâte pour faciliter le retrait du gabarit. La découpe comme l’étalage se font très bien. En plus des 2 façaces, 2 côtés, 2 toits, j’ai suivi les conseils de Seb en faisant quelques « poutres » qui permettent de consolider la construction dans les angles et arrêtes. Elles s’avéreront particulièrement utiles pour étayer les toits qui auront tendance à se courber. On peut profiter de l’étape de découpe pour aménager les côtés : porte, fenêtres. Les volets peuvent être collés directement avec un peu de blanc d’oeuf, mais le résultat a montré qu’il aurait mieux valu les coller après cuisson. En effet, en cours de cuisson, la pâte ramolit, semble même fondre et se déforme légèrement. D’ailleurs, évitez de placer la pâte trop haut dans le four, car elle y craquelle.

Après cuisson, on laisse refroidir et durcir sur le balcon et on détache les pièces. Une fois durcies, le montage peut commencer ! La colle de la recette est en très grande quantité. J’ai commencé par en faire un tiers pour éviter que tout durcisse dans mon plat, et je n’ai pas eu besoin d’en refaire : 1 blanc d’oeuf à battre en neige avec 150g de sucre glace. Du ciment ! La douille a été très utile pour l’assemblage, tout comme le mari pour tenir deux murs ensemble et placer quelques épingles dans les angles.

Enfin, il ne reste plus qu’à décorer ! J’ai choisi d’éviter les bonbons, et les amandes, noisettes, raisins secs, paillettes de chocolat en ont bien profité. Du coup, c’est une maison pas très colorée, juste comme je la voulais pour en faire une crêche. Demain, je me charge des bonshommes en pâte d’amande. Allez hop, au dodo !

Recette de la Toussaint

Je commence à reprendre goût à la cuisine. Alors pour fêter cela, j’ai décidé de trouver une petite recette pour la Toussaint. Oui, vous savez bien, à chaque période de l’année sa pâtisserie ! Mais à la période de la Toussaint, je n’ai jamais vu de recette attitrée… Ni une ni deux, je charge le site de marmiton, et je tappe « toussaint » dans la barre de recherche : 2 recettes seulement. Bon, pas étonnant que je ne connaissait rien !

J’ai donc l’honneur de vous présenter les Niflettes : doubles palets de pâte feuilletée chapeautés de crême pâtissière à la fleur d’oranger. Il s’agirait d’une recette typique de la ville de Provins, en Seine et Marne. Leur nom serait issu d’un petite phrase en latin qu’on disait aux enfants tristes le jour de la Toussaint, signifiant « ne pleure pas ». La recette se trouve ici, et sans oublier d’y ajouter de la fleur d’oranger. Facile à réaliser, et plutôt bon, j’ai fait la moitié de la quantité. Normalement, les palets devraient mesurer environ 8 cm de diamètre ; les miens sont donc des mini-niflettes, et je les sers ce soir pour l’étude biblique des Amis du GBU qui commence dans une minute (zavez qu’à venir très vite 😉