un peu de couleur sur les étiquettes !

Vous vous souvenez sans doute de l'article comparatif des différentes écoles d'étiquettes dans nos familles, avec en bonus des étiquettes à télécharger, puis à éditer à votre sauce.
Pour cette fournée cerises griottes et groseilles-bananes, j'ai décidé d'ajouter un peu de couleur à nos étiquettes. Notre imprimante est noir et blanc, mais nous avons quelques crayons de couleur qui trainent. Et à ma grande satisfaction, les couleurs ne bavent pas lorsqu'on trempe le papier dans le lait pour le collage. Voilà le résultat !

PS : J'aurais bien aimé vous montrer tout de suite mes nouvelles boucles d'oreilles en fimo… mais il faut encore les vernir et recoller un bout. C'est pour bientôt !

Confection d’un gateau d’anniversaire

Pour cette fin de printemps, voici un gateau d'anniversaire aux fruits réalisé avec les frangins pour la fête des 60 ans de Papa. La génoise a été préparée dans trois moules à tarte, puis découpée, assemblée, et recouverte de crême patissière puis de fraises et cerises. Les chutes de génoise ont été découpées à l'emporte-pièce puis nappées de chocolat et coiffées d'un fruit.

Omelette aux fraises

Petit aperçu d’un premier essai. La recette se trouve dans le livre de Simone et sur Marmiton. Le goût donne envie d’en refaire. Ce n’est pas compliqué du tout, à part le blanc d’oeuf qui serait pas mal retombé d’après notre goûteur, entrainant ainsi une consistance un peu caoutchouteuse.

Bonus : une photo de la cuisinière complète quand on s’y met à deux (cuisson de confitures d’orange et de fraise, de courgettes à la dinde pour le repas, et de l’omelette pour le dessert !)

Une douille qui douille

L'achat de la journée : une douille pour décorer les gateaux d'écriture ou dessins. Prix : 18 euros. Je l'ai testée pour vous.

– D'abord, il faut une recette. Rapide de préférence, et utilisant le fruit qui commence à s'accumuler chez nous : l'orange. Ces mini-muffins marmiton feront parfaitement l'affaire (15 minutes de préparation, 12 de cuisson, 1 de dégustation).
– Pendant que les gateaux cuisent, je prépare la sauce : une casserole, un peu de lait, plein de chocolat. J'en remplis la douille. Très pratique, l'ouverture est grande. Ca s'annonce plutôt bien pour la vaisselle.
– Enfin, après démoulage des gateaux, je teste les 4 embouts : un fin permet d'écrire et dessiner facilement. Celui un peu plus épais conviendra mieux sur un GROS gateau. Celui plein de cheveux est pratique pour colorier. Celui à la spatule n'a aucun intérêt pour ces petites surfaces. A tester sur plus gros, un jour. En tout cas, l'utilisation est très facile, autant pour le remplissage, le changement d'embout, que l'expulsion.
– Et puis la conservation : j'ai fait beaucoup trop de sauce, mais la douille résiste au frais. Il faudra donc tester le GROS gateau dans la semaine !

Bilan : Ca annonce toujours plus de gateaux o/

Crumble en pot

Parfois, je fais des desserts en portion individuelle. Plusieurs avantages selon les cas :
– quand on a des invités, ça présente bien (j’utilise des mini-cocottes)
– quand on n’est pas nombreux, on évite de garder un grand plat : à chaque repas, on prend une cocotte et les autres restent bien fermées. Autrement, on a un grand plat stocké au frigo ou ailleurs d’où se servir, avec un papier transparent à ouvrir à chaque fois : c’est encombrant et moins hygiénique.

Donc les cocottes, c’est bien. Mais il y a un inconvénient : ça ne se transporte pas, car le couvercle est juste posé. Alors pour emporter au boulot, c’est pas franchement l’idéal. D’où l’idée de faire des desserts dans des pots en verre ! On peut y faire directement la cuisson au four (c’était le test du jour), et on peut les refermer. Pour ça, choisir soit des petits pots de confiture (vraiment petits) soir des pots de yahourt vendus avec couvercle en plastique (par exemple, la marque Climont). Attention, la plupart des desserts frais vendus en pot en verre ont un simple opercule… réservez-les juste pour les photophores.

La recette du jour, inspirée de Marmiton : crumble pommes-bananes, avec un supplément schnaps ou confiture de fraise trop liquide. La pâte contient aussi un bonus : de la poudre de noisette.

Astuce : Sachant que les fruits perdent en volume à la cuisson, j’ai bien tassé les pots. Ce n’est pas une bonne idée, car à l’ébulition, le jus monte et tout déborde dans le four (merci le lèche-frite!). Par contre, une fois refroidis, c’est vrai que tout s’affaisse dans le pot. J’ai donc pu fermer sans problème.

Beignets de mardi gras

Pas eu le temps de les préparer mardi… mais je me suis ratrappée jeudi. Pour ma première, c’était plutôt réussi, hormis les quantités (1kg de farine). Hé oui, comme d’habitude, Simone indique au moins le double du nécessaire ! Ce ne fut pas pour déplaire à mes collègues, ni à ceux de Seb, encore moins au groupe d’étude biblique du jeudi soir, ni même à tante Suzane. Bref, j’ai un an pour me demander si je fais la même quantité la prochaine fois, ou la moitié !

La réalisation dure longtemps, notamment avec les deux levées, et surtout le bain d’huile où il faut être présent tout en gardant la Knack-attitude. Mon instant préféré fut le découpage des ronds au verre. J’ai testé différentes cuisson, et les beignets un peu brunis sont les meilleurs (les blancs sont à la limite du peu cuit et les bruns foncés plus croquants).

Les ravioles de Simone

Une recette qui prend du temps, mais qui vaut le coup. Attention cependant à choisir une bonne viande. Celle que j’ai prise (viande hachée porc-veau du supermarché) n’était pas terrible et très grasse.

Une phase critique : l’étalage de la pâte. Si la pâte n’est pas assez fine, il y aura trop peu de ravioles par rapport à la farce préparée, ce qui engendre un reste de farce. Celui-ci se consommera bien par ailleurs, avec des légumes ou dans gratin. La seconde conséquence est plus gènante : le rapport raviole/farce est trop élevé pour chaque raviole. Ainsi, on a l’impression de manger beaucoup de pâte et peu de viande-oignons.

Ech(n)ec

Comment en suis-je arrivée là ?

Je sais, je n’aurais pas dû, c’était une grossière erreur, une décision trop hâtive entrainant des conséquences désastreuses et irréversibles. J’aurais pu prendre mon temps, réfléchir posément, mais avec l’effervescence, l’impatience, la gourmandise… on ne se rend jamais compte sur le coup de ce qui arrive vraiment. Pourtant, on m’avait prévenue… je savais qu’il ne faut pas aller trop vite.

Car oui, les oignons à peine retirés de la poëlle ont réchauffé toute la farce, et une fois étalée sur ma belle pâte, cette dernière s’est mise à fondre ! De dure qu’elle devait être, elle est devenue collante est était impossible à rouler.

A la fac, on nous apprenait qu’il ne faudrait pas seulement publier les recherches qui valident les hypothèses, mais aussi celles qui les invalident, voire même celles qui ne montrent rien du tout, juste pour que les lecteurs puissent apprendre des erreurs des autres.

Appliqué à moi-même, voici mon premier gros échec en cuisine depuis le début de ce blog, à l’occasion de la tentative de Fleischschnecke. Alors il parraît que c’était très bon quand même, mais il ne fallait juste pas savoir que « schnecke » signifie escargot (la viande ayant été quant à elle toujours reconnaissable).

Hé oui, car voici le résultat prévu par Simone… et sur les images suivantes celui obtenu par moi, recto/verso, après un plan de sauvetage savament organisé.

Bredele : les superposés

Plus forts que les Bredle, il y a les Double-Bredle, comme dans cette recette de Spitzbuede (garçon pointu ?) à la confiture de fraise-rubarbe. Le plus dur étant de trouver les bonnes tailles d’emporte-pièce (ici un verre et un gobelet de sirop pour la toux) et de bien compter les palets plein et les palets creux pour en avoir autant ! Attention, lorsque les palets sont trop grands (comme sur la photo), la superposition est délicate car le palet du dessus à tendance à se briser…