Des Bretzels faits maison… est-ce possible ?

Oui ! Et c'est même très bon !

La recette est très simple : une pâte rapide, à faire lever 20 minutes, une phase un peu technique, puis une cuisson de 15 minutes. La phase technique nécessitera peut-être encore un peu d'entrainement : c'est le moment où on forme le bretzel à partir d'un boudin de pâte, qui est difficile à faire suffisamment fin. Du coup, je n'ai fait que 6 bretzel pour 500g de farine. Et comme la pâte lève encore durant la cuisson, la forme devient un peu difficile à deviner…
Le trempage rapide dans le bain n'est pas non plus hyper évident : avec un vrai écumoir ça se passerait sans doute mieux ;-). Il faut sans doute que le bain soit bien bouillant pour que la pâte ne se désagrège pas du tout. En tout cas, on aprécie la belle couleur ambrée que ça donne !
Avant de les mettre au four, je les ai parsemés de graines (sésame ou pavot). Ca colore et donne un petit goût en plus. La prochaine fois pourquoi pas parsemer de fromage rappé !

Ce que j'aime dans ces bretzels, c'est qu'on peut les manger tout frais sortis du four, qu'ils sont moelleux, et beaucoup moins sallés que ceux qu'on achète. La prochaine fois, je vais peut-être faire une forme plus simple, comme un boudin long à trancher (du type malicette allemande), ou des boules pour accompagner un repas au lieu du pain habituel.

La recette que je peux maintenant vous recommander se trouve ici : http://www.750g.com/fiche_de_cuisine.2.123.3339.htm Je vous l'ai recopiée avec mes additifs en italique.

Pâte :
500 g de farine,
2 cuillères à café de sel fin,
1 sachet de levure boulangère instantanée (ou un demi-cube de levure à émietter dans l'eau tiédie)
150 g d'eau,
150 g de lait,
40 g de beurre.

Pour le bain :

1 litre d'eau,
2 cuillères à café de sel fin,
50 g de bicarbonate de sodium (acheté en pharmacie ou à côté du sel en grande surface)

Procédure :

1. Pétrir tous les ingrédients ensemble au robot ou à la main jusqu'à obtention d'une pâte homogène et lisse.

2. Laisser gonfler dans un endroit tiède pendant 20 minutes.

3. Prendre un morceau de pâte et en faire un long "boudin" en le roulant sous la paume des mains. Prendre chaque bout dans une main, les faire se rejoindre au milieu pour faire un noeud et coller les deux extrêmités sur les côtés (voir photo).

4. Plonger dans le bain d'eau bouillante pendant 2 secondes (le bretzel remonte à la surface).

5. Récupérer avec l'écumoir le bretzel et le déposer sur une plaque de four huilée ou plaque siliconée.
5*. Parsemer de graines de sésame, de pavot, ou de fromage rappée selon l'envie, voire même de lardons…

6. Enfourner à 200° pendant 15 à 20 min et déguster.

Brioche bigoût

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Voici notre premier Streusselkueche… déjà entammé biensûr ! Cette pâtisserie s'aproprie parfaitement aux petits déjeuners, en alternance avec le Kouglof. Elle est composée d'une couche de pâte levée coiffée de petites boules d'un crumble disproportionné.

Le kouglof

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Quelle est votre recette ? La mienne est un mélange entre celle de Samuel K, celle de "les recettes de la table alsacienne", ce que j'ai vu chez Maman, et mes goûts. Elle ne nécessite aucun appareil électrique hormis le four (qui peut être à gaz ou à bois 😉

Ingrédients :
– 500g farine
– 100g sucre
– 2 oeufs
– une pincée de sel (5g)
– parfois quelques raisins secs
– schnaps à volonté
– 1/2 cube de levure
– 100g beurre + 20g
– 20cl lait
– amandes, noix ou noisettes entières

Procédure :
1. Faire tiédir le lait et le beurre dans un bol au micro-ondes. Y ajouter la levure en l'émiettant, quand le liquide n'est plus trop chaud.
2. Mélanger tous les autres ingrédients (sauf les amandes) dans un très grand saladier. Attention, si vous mettez les raisins, faites-les d'abord imbiber dans le schnaps.
3. Couvrir la pâte d'un torchon et laisser monter entre 2h30 et 6h dans un endroit chaud
4. Une fois la pâte bien levée, la re-mélanger.
5. Beurrer généreusement le moule à Koug, sans oublier la pointe centrale, les petits trous, et le rebord.
6. Faire glisser chaque amande à sa place.
7. Faire un boudin avec la pâte et en remplir le moule, tout autour de la pointe. Bien souder pour que la hauteur de la pâte soit uniforme. La pâte ne doit pas dépasser la moitié de la hauteur du moule. Normalement, il y a de l'excédent : remplir un bébé-moule, ou opter pour 2 grands moules pas trop remplis qui feront des moyen-koug.
8. Laisser lever une seconde fois, avec le même torchon dans le même lieu chaud.
9. Préchauffer le four à 180°C
10. Quand la pâte est joliment bombée au-dessus du moule, enfourner. Si vous avez choisi l'option "2 moyen-koug", enfourner, la pâte ne bombera pas autant, mais votre pâte est tout de même bien levée.
11. Faire cuire 41 minutes.
12. Sortir du four, et démouler en secouant le moule, tenu par de bons bichele, au-dessus d'une grille.
13. Une fois refroidi, emballer le Koug. Si vous avez réalisé un mini-koug, il est possible de le congeler pour le retour de week-end. Un Koug décongellé est très bon aussi !
14. Je ne saupoudre pas de sucre-glace, car après il y en a partout : à l'endroit où on saupoudre comme aux endroits où on mange et range le Koug !
15. Déguster au petit-déjeuner par tranches selon la méthode de votre choix :
– trempée dans votre bol de cacao (Nathy)
– tartinée de beurre et de confiture (Seb)
– nature, c'est tellement bon ! (Emilie)

Le Rumtopf

Le Rumtopf est une délicieuse manière d'agrémenter les fruits pour l'hiver, qui a entièrement conquis Sébastien.
Tout d'abord, il vous faut vous procurer un pot : de préférence en grès, un bocal en verre fera aussi l'affaire.
Ensuite, il vous faut des fruits, du sucre et de schnaps (qui pourra être remplacé par du Rhum blanc en cas de bocal en verre transparent, permettant de garder la couleur des fruits) pour les conserver.
Le Rumtopf se prépare par couches successives : une couche par sorte de fruit, 100g de sucre, et compléter au schnaps  pour que le tout baigne. On ajoute ensuite les couches suivantes selon la saison : fraises, cerises, melon, framboises, groseilles… avec à chaque fois sa dose de sucre et de schnaps. Puis on range le pot dans un placard.
Le Rumtopf macère au moins 2 à 3 mois. Chez nous, on commence à en manger le 1er décembre, pour l'anniversaire de Maman, avec une boule de glace à la vanille.
Cette année, nous avons reçu un joli pot à Rumtopf en cadeau de mariage. On l'a choisi bien grand, et on espère mieux le remplir l'année prochaine. En attendant, on se rejouit que décembre approche !

Voici nos lombrics

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Vous croyiez que nous vivions à deux ? Détrompez-vous, nous sommes plus d’un millier dans notre F3 ! Bon, la majorité des habitants ne quittent pas leur boîte de 70cm*50cm, ce qui nous laisse encore beaucoup de place.

Le lombric, c’est l’animal de compagnie idéal :
– affectueux, il vient vous chatouiller le creux de la main lorsque vous l’attrappez
– actif, il se déplace constamment, fait grouillir la terre, sans être envahissant
– autonome, il gère seul sa gamelle : nous pouvons partir 3 semaines sans nous préoccuper
– utile, il grignotte nos épluchures, papiers, et diminue ainsi le volume de notre poubelle
– heureux, il se reproduit rapidement et agrandit la famille, vous donnant toujours plus de joie
– consciencieux, il produit régulièrement un engrais liquide et du compost, vous permettant de vous occuper au mieux de vos plantes.
– sociable, il n’a pas peur de dormir dans la cuisine même quand elle sert de chambre d’amis !

Ils n’attendent que de vous rencontrer, et vous inviter à boire un ver…

— Émilie

Etiquettes à confiture

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Ca y’est, la confiture est en pot et refroidit doucement. Que faire pendant ce temps ? Préparer des étiquettes ! En plus, il en faut beaucoup ; pas un instant à perdre ! Attention, avant de vous lancer dans l’étiquettage, prennez le temps de choisir la méthode qui vous convient le mieux.

L’école Schaeffer :
– récupérer durant l’année les chutes de papier collant, du type étiquettes postales
– les couper en petits carrés, maximum 1cm de côté : vous en obtenez beaucoup !
– inscrire la première lettre du fruit composant la confiture et les deux derniers chiffres de l’année en cours (normalement, ça rentre). Par exemple : Q10 pour une confiture de Quetsches réalisée en 2010. Attention, si vous faites de la confiture de Pommes ou Poires, pensez à remplacer le P des pommes par le A des Apfel, qui vous évitera de confondre les deux fruits tout en respectant la convention du Schnaps.
– enfin, coller les petites étiquettes sur les pots.Points forts de l’école Schaeffer :
– économie de papier et d’encre
– étiquette discrette
– transmission du code familialL’école Kœchlin :
– allumer l’ordinateur
– chercher sur internet le nombre d’or
– à l’aide d’Open Office Drawer, réaliser des rectangles respectant les meilleures proportions
– inscrire au centre le nom du fruit, sa provenance, le mois et l’année de confection. Par exemple : Confiture de Mirabelles d’Heiligenstein Août 2010.
– modifier la forme du cadre, la police de carractère, et l’illustration (optionnelle) selon la fantaisie du moment
– copier-coller sur toute la page
– imprimer, découper soigneusement
– tremper dans une coupelle de lait, puis appliquer contre les pots : ça colle !Points forts de l’école Kœchlin :
– belles étiquettes, faciles à repérer sur le pot
– transmission d’information primordiales
– le collage au lait permet un décollage rapide et propre à l’eau pour récupérer le pot l’année suivante

Ecole Koocotte :
Inspirée majoritairement de l’école Kœchlin, elle permet de sauter les premières étapes fastidieuses en enregistrant le fichier source entre deux confitures. Tennez, justement, voici un fichier source en cadeau pour vous !

Points forts de l’école Koocotte :
– plus besoin de chercher le nombre d’or

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Bonus photo : panorama des étiquettes qu’on arrive même à lire !

Une sortie « pommes » à Schill.

Souvenir de notre seconde sortie « pommes » de la saison 2010, avec Paul et Dany. Plus humide qu’à la première, il fallait tout de même rapporter quelques photos en souvenir !
Cueillir dans l’arbre, rammasser sous l’arbre, remplir les sacs et les cageots, fermer les sacs, charger la charette, et conduire le tracteur à l’arbre suivant. De belles tartes et compotes à l’horizion, et surtout des centaines de litres de jus pour toute l’année.